Le Charbon
L'utilisation du haut-fourneau nécessite du charbon de bois pour entretenir la combustion dans le four et la transformation du minerai de fer.
Méthodes de production
Le charbon résulte de la combustion de bois en l'absence d'oxygène, avec comme autres sous-produits notamment des goudrons et du gaz combustible.
Deux types d'installations permettent de produire ce charbon :
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une meule composée d'une assemblage de bûches placées debout et inclinées pour ainsi se maintenir les unes contre les autres. On recouvre de terre pour éviter l'entrée de l'air à l'exception d'une petite ouverture pour lancer la combustion à l'aide d'un morceau de charbon allumé. On referme la meule et la combustion dure deux à trois semaines en fonction de la taille de la meule, de l'essence de bois utilisé et des conditions de mise en œuvre. À la fin de la combustion, on couvre d'une nouvelle couche de terre, on laisse refroidir et on démonte l'ensemble pour récupérer le charbon. Difficile à contrôler, cette combustion a aussi l'inconvénient de ne pas permettre de récupérer les sous-produits : les goudrons partent dans le sol et les gaz combustibles s'échappent.
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un four industriel constitué de tôles montées sur un bâti en fonte ; cette "cage" se pose sur l'aire préparée comme une meule ordinaire. La masse de gaz combustible récupérable avec cette technique est équivalente à celle de charbon produite : environ 25 kg pour 100 kg de bois.
En pratique chez nous
A l'heure actuelle, le charbon est acheté à des producteurs locaux et des plans d'arbres leur sont fournis ainsi que les ressources et les connaissances pour s'en occuper.
Dans l'optique d'une utilisation raisonnée des ressources, le charbon de bois nécessaire à Sidéropolis sera, à terme, généré dans un four dont le bâti en fonte aura été coulé sur place.